jeudi 19 mai 2011

Le CCJ à la fête de quartier

Ce samedi 21 mai 2011, le CCJ participera, comme l'année dernière, à la fête de quartier qui se déroulera au Square Médéric de 14h à 18h.
Nous animerons un baby-foot humain.
Nous vous attendons nombreux pour cette après-midi festive.

mercredi 18 mai 2011

Abolition de l'esclavage

Les élus du CCJ de Colombes étaient présents mardi 10 mai pour la cérémonie de commémoration de l'abolition de l'esclavage, en présence d'élus de la ville et de responsables d'associations.

Voici le discours lu à cette occasion :


Monsieur le Maire,
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs les présidents et représentants d’associations ultramarines,
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Chers amis, 
chaleureusement rassemblés en ce 10 mai 2011, pour honorer le souvenir des esclaves pour la 6e fois depuis 2005 le souvenir des esclaves et commémorer le 163e anniversaire de l’abolition de l’esclavage en France.
Ce 10 mai 2011 est également synonyme du 10e anniversaire de l’adoption unanime par le Parlement de la loi initiée par la Députée guyanaise C.TAUBIRA reconnaissant la traite négrière et l’esclavage comme  crime contre l’humanité.

En effet, durant plus de 2 siècles, des hommes, des femmes, des enfants ont été de manière violente et brutale, arrachés à leurs terres natales. Ces millions de personnes ont été convoyés dans les cales des bateaux négriers dans des conditions inhumaines, souvent au péril de leur vie et on été vendus sur des places publiques comme des marchandises. Déportés, ils sont devenus des esclaves et ont été forcés de travailler dans les mines, les champs, les maisons, les plantations du nouveau monde, lorsqu’ils n’étaient pas réduis en esclaves sexuels.

Durant plus de 2 siècles, ces opprimés ont subis de nombreux sévices, infligés par leurs maîtres de manière directe ou indirecte, dont le marquage de la fleur de lys ou les 29 coups de fouet régis par le Code Noir.


Les supplices se perpétuaient même dans les soins puisque les blessures causées étaient alors pansées avec du jus de citron et du piment.


Malgré ces actes scandaleux, les esclaves possédaient de nombreuses ressources de résistance face à l’asservissement : les incendies dans les champs, le refus de travailler, l’empoisonnement du bétail ou parfois du maître lui-même lorsque ce n’était pas pour mettre un terme à ses jours afin de se libérer des injustices du dominateur.

Chers amis, rendons hommage à ces hommes et femmes, ces combattants, ces courageux résistants, trop souvent oubliés de l’Histoire, qui se sont battus pour leur Liberté.
Ces sans-droits ont été acteurs de leur Libération…

-PETIT RAPPEL-

Le soulèvement de la Ville de St Pierre (Martinique) les 21 et 22 mai 1848 a joué un rôle prépondérant dans l’abolition de l’esclavage en France. Ces émeutes ont contraint la République à anticiper la promulgation du décret d’abolition, initié par V. SHOELCHER et promulgué le 23 mai en Martinique par le gouverneur de l’île.
Après la Martinique le 23 mai vint le tour de la Guadeloupe (27 mai), la Guyane (10 août), la Réunion (20 décembre), sur les bons conseils de ROSTOLAND.

En échange de leur Liberté, ces esclaves affranchis, ces nouveaux citoyens ont reçu un nom de famille, parfois injurieux, que porte encore leurs descendants actuels.
Parmi ces patronymes qui sont en réalité le fruit de l’imagination des mesquins officiers d’état-civil, on retrouve des nom d’arbres, des insultes, des noms de villes.

Nous nous devons à présent, d’être vigilants et de lutter contre toutes les formes d’esclavage moderne.

Je terminerai mon propos en vous demandant, chers amis, de me permettre, au nom du CCJ, de vous demander de résister à toutes facilités, à tout abandon, et à toutes formes d’assujettissement de votre capacité à agir, à imaginer et à penser.

Car comme disait le chantre de la Négritude « gardez-vous de vous croiser les bras en l’attitude stérile du spectateur, car la vie n’est pas un spectacle, car une mer de douleurs n’est pas un proscenium, car un homme qui crie n’est pas un ours qui danse. »

Mes chers amis, au nom de tous les élus du CCJ, que l’esprit du 10 mai vous habite !

mercredi 11 mai 2011

Les projets 2011 du CCJ


  • Projets de la commission "Loisirs et culture" :
Concours d'arts plastiques inter-collèges : les oeuvres seront exposées en juin 2011.
Participation à la JAAM : Sélection d'artistes pour la JAAM du 5 juin 2011.

  • Projet de la commission "sport"
Meeting d'athlétisme le vendredi 27 mai au stade Charles Péguy.

  • Projet de la commission "solidarité"
Journée famille à Vallangoujard pour que les jeunes et leurs parents pratiquent des activités ensemble le dimanche 12 juin.

  • Projet de la commission "environnement"
Formation avec le Centre Nature les 19 et 22 avril 2011.

  • Projet de la commission "communication"
Réactivation du blog du CCJ
Création d'un journal en projet pour juin 2011.

Commémoration du 8 mai

Pour ce 8 mai 2011, le Conseil Communal des Jeunes a voulu participer à la commémoration.  Nous avons procédé à la lecture du discours suivant place du Souvenir :

"Monsieur le Maire,
Mesdames, Messieurs les présidents des Associations d'Anciens Combattants,
Mesdames, Messieurs les élus,
Madame, Monsieur,

Il y a 66 ans, l'Allemagne nazie capitulait devant les forces alliées. Cette capitulation marquait ainsi la fin de la 2nde Guerre Mondiale.

Une guerre qui, comme toutes les autres guerres, fut terrible, criminelle, entraînant avec elle des souffrances et misères pour tous les peuples impliqués.

Cette guerre fut la plus dévastatrice de l'histoire en vies humaines: plus de 50 millions de morts, des milliers de blessés tant militaires que civils, faisant partout en France un nombre important de veuves et d'orphelins.

De cette période obscure qu’a connue notre siècle, n’oublions jamais tous ceux qui se sont engagés pour la Résistance, qui se sont battus et sont morts pour nous donner une France libre, et dans l’espoir d’un avenir meilleur.

A toutes ces femmes et ces hommes qui ont surmonté la douleur et la perte d’un proche. Malgré leur douleur, ils ont eu le courage de continuer à vivre, de garder l’espoir et de nous le transmettre comme héritage.

Nous jeunes citoyens, nous ne devons rien oublier, ni les causes d’une guerre ni ses conséquences.

Vive la Paix
Vive Colombes."